Parce que Charles Berling s'y livre pour le moins à fond
Non catégorisé
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France
0h25 min
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2019
Le troisième court métrage de Margot Abscal offre à Charles Berling un rôle paradoxal : celui d'un homme, invisible aux autres, qui va se mettre à poser nu, enfin être regardé sitôt qu'il quitte ses attributs sociaux, ses costumes ternes. Dès lors, il existe autrement : dans le secret d'ateliers, d'écoles, où il se réinvente, où les regards des peintres lui donnent chair. Margot Abascal orchestre sa mise en scène autour des jeux de regards, redoublant aussi, dans ce vrai film d'auteure, certains motifs jalonnant (des films de Laurent Tuel à ceux de Thierry Jousse notamment) sa filmographie d'actrice.