2 Oscars et 2 Golden Globes pour cette fresque westernienne où Tarantino exprime tout son talent et son goût pour l'hémoglobine.
Action et aventure
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USA
2h38 min
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Interdit aux moins de 12 ans
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2012
Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l'acquisition de Django, un esclave qui peut l'aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu'il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu'il aura capturé les Brittle - morts ou vifs. Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n'oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves...
A propos du film
5 bonnes raisons de le voir :\n\n1. Parce que Jamie Foxx a le swag incarné. Oui moi aussi ça m'énerve ce mot, mais franchement "swag" et "coolitude" sont les deux seuls adjectifs qui me viennent à l'esprit tant ils lui siéent à merveille.\n\n2. Parce que Christoph Waltz s'est approprié son personnage de chasseur de primes avec une facilité déconcertante. Il habite son rôle au point qu'on ne saurait imaginer un autre acteur à sa place. Tantôt froid comme un tueur à gages, tantôt altruiste, jamais cabotin, Waltz a trouvé le parfait équilibre.\n\n3. Il en va de même pour Samuel L. Jackson, d'une justesse absolue en serviteur Noir décati reniant ses origines, incarnant son personnage de négrier tout en paradoxes, impitoyable envers ses semblables et d'une extrême docilité envers son maître.\n\n4. Tarantino oblige, la réal est soignée de bout en bout, les décors sont magnifiques, la photographie somptueuse, la B.O. envoûtante. Bref, Django c'est ultra stylé, c'est de la péloche comme on l'aime.\n\n5. Parce que certains moments sont des leçons de cinéma: tantôt clins d'il aux westerns, tantôt western revisité sur fond de hip hop à la sauce West coast, les scènes d'action sont jouissives, grand guignol, too much, en un mot tarantinesques !