Le Papier ne peut pas envelopper la braise
de
Rithy Panh
1h30 min
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Tous Publics
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2006
Le film se situe au plus proche de la vie, donc de la mort spirituelle d'une prostituée. L'ultime déchéance sociale se solde par l'irréparable injustice d'un processus irréversible : la destruction d'un corps. C'est pour moi un engagement, une tentative de réparation : revenir sur mon incapacité à réagir face à l'intolérable. Le projet du film vient de là. En moi la détresse se mêle à la colère, j'en veux à ceux qui vont voir ces "putains", à l'indifférence, à la misère, à la bonne conscience. Alors le film ressemble à cette rage, morcelé, tranchant comme les débris d'un rêve...