Pour découvrir, grâce à Maurice Pialat, à quoi ressemblait la banlieue parisienne en 1960.
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France
0h19 min
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1960
La banlieue étale sans pudeur sa grisaille sordide sous les yeux de ses habitants. Ici, tout est gris sale, les blocs de béton terne ne sont que le reflet matériel d'une vie dont on aurait coupé les ailes pour mieux l'incarcérer, la retenir derrière des murs sans fenêtres. Ainsi que le chantait Edith Piaf, «la banlieue triste qui s'ennuie, défile grise sous la pluie». Autant d'images d'une réalité devenue supportable à force d'habitude, à laquelle l'humain finit toujours par se plier...